Sur les Ghats (ces accès au fleuve), toute la vie s’y déroule. On y vient se laver, apprendre aux enfants à nager, laver son linge, faire des incantations, des prières, et même son sport… là, juste à côté des bûchers…
C’est étrange, déroutant.. et en même temps fascinant.
Personnellement, je n’y aurait pas trempé mes lèvres… ni même une main.
Le Gange reste un fleuve tellement pollué, et surtout ici, ou parfois flotte encore les restes de crémations. Mais c’était à faire, voir, vivre, sentir et ressentir.
Et, il faut le dire, côtoyer la mort de si près et de cette manière a été une drôle d’expérience. Mais cette acceptation de tout cela que l’on trouve sur place, nous rend, sur le moment, moins vulnérable à des émotions tristes ou négatives.
J’ai même vu des gens dansant et chantant autour d’un bûcher pour célébrer le départ d’un proche, qui, âgé, avait sans doute profité pleinement de toutes ces années données.
Mais Bénardes, c’est aussi des cérémonies nocturnes sur le Gange.
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