AMNESTY INTERNATIONAL

VOS TALENTS POUR LES REFUGIES

Je me suis tou­jours sen­tie mili­tante dans l’âme et par­ti­cu­liè­re­ment lors­qu’il s’a­git des condi­tions humaines et des liber­tés. Mon grand-père était adhé­rent de l’or­ga­ni­sa­tion Amnesty International et incons­ciem­ment j’ai bai­gné dans cette lutte. Enfant, je rêvais d’être Archéologue et/ou Photo-Reporter. Je vou­lais pou­voir dénon­cer des situa­tions anor­males, inéga­li­taires, injustes. 

A 8 ans, je fai­sais l’ac­qui­si­tion de mon pre­mier extrait des “Droits de l’homme et du citoyen”, sous forme de livre-pin’s après une pro­jec­tion d’un film et d’une soirée-débat ani­mée par Amnesty International justement.

En février 2017, Amnesty inter­na­tio­nal lan­çait un concours pour pro­mou­voir une France accueillante et soli­daire !

A la lec­ture du thème que vous trou­ve­rez ICI, une idée est appa­rue immé­dia­te­ment. La vision d’une image à faire, comme un évi­dence pour moi. Avec mes moyens, et mon idée, j’ai essayé de la réa­li­ser. C’était essen­tiel pour moi de ten­ter de faire cette image qui me han­tait. Je n’a­vais pas beau­coup de temps, peu d’ex­pé­rience dans ce type de pro­jet, et pas tout ce dont j’a­vais besoin pour la réa­li­ser sous la main. Mais la ten­ter coûte que coûte serait déjà ma récompense.

Pour moi, j’ai eu cette image qui est appa­rue ins­tan­ta­né­ment à la lec­ture du sujet, elle avait un sens et une construc­tion bien précise. 

Elle n’est peut être pas évi­dente pour tous à la lec­ture et j’en ai conscience. Voici ce qu’elle raconte : Une Opposition et une Union

L’ISOLEMENT :

En zone de conflits, de famine, les popu­la­tions font face à l’i­so­le­ment, la soli­tude. Les drames qui s’y déroulent rendent les vies et les espoirs impossible

LA PEURLE DOUTE :

La peur de devoir tout quit­ter. De lais­ser un monde qu’on connaît, une par­tie de nos familles, de notre culture pour un ave­nir incer­tain. Quand la seule solu­tion est de fuir une vie où le dan­ger et la mort sont omni­pré­sents sans avoir la cer­ti­tude qu’ailleurs sera meilleur. Mais que tout réside sur cette déci­sion pour entre­voir de pou­voir construire à nou­veau ou tout sim­ple­ment sur­vivre. La peur de l’errance…

L’ISOLEMENT :

Dans nos pays où la consom­ma­tion et les nou­velles tech­no­lo­gies connaissent des essors incroyables, nous nous iso­lons des autres car asser­vis à des usten­siles qui nous coupent de “l’autre”.

LA PEURLE DOUTE :

La peur et le doute existent ici aus­si. La peur de l’autre qui s’est ins­tal­lée dans nos socié­té indi­vi­dua­listes. La peur qui s’ins­talle car le dis­cours média­tique insiste et pro­meut la méfiance vis à vis de ceux qui sont dif­fé­rents de nous.

Le doute sur les rai­sons d’ac­cueillir la souf­france de l’autre et sa nécessité.

L’ ESPOIR :

Puis fina­le­ment, l’es­poir, la soli­da­ri­té, l’altruisme. 

C’est ensemble seule­ment que nous pou­vons espé­rer à une vision du monde qui sera meilleure et per­met­tra que le vivre-ensemble soit possible

La pas­sa­tion de l’en­fant, sym­bole de renais­sance et de nou­veau départ.

Les dif­fé­rents tests réalisés.

Merci à Younes, Manue, Maelle, Akim, Madiane, , Stéphanie, , .